Fasciite plantaire : comment soulager vos douleurs au talon ?
Sensation de chaleur au talon, de pointe gênante, douleurs au réveil… Il se pourrait bien que vous soyez atteint par une fasciite plantaire. Alors, que faire ? Explorons cette pathologie qui naît sous vos pieds avec vous, pour mieux en guérir.
Le fascia plantaire : le plancher de vos pieds
Votre pied est constitué de multiples os, muscles, tendons et ligaments qui permettent une juste répartition du poids de votre corps. Parmi eux, une bande fibreuse de tissu conjonctif soutient l’arche de votre pied : il s’agit du fascia plantaire. Peu flexible, cette zone s’étend du talon jusqu’à la base des orteils. Elle constitue en quelque sorte le plancher du pied. Le fascia plantaire est également communément appelé aponévrose plantaire.
Cette membrane joue un rôle de soutien de votre voûte plantaire et de propulseur lors de la marche. Mais l’équilibre du pied reste fragile. Au quotidien, le fascia plantaire est soumis à de nombreuses pressions. En cas de sollicitation excessive, des micro-déchirures peuvent survenir. Lorsqu’il est enflammé, on parle alors de fasciite plantaire ou aponévrosite plantaire. C’est l’une des pathologies du pied les plus fréquentes du pied.
La fasciite plantaire : ces douleurs au talon handicapantes
L’inflammation du fascia plantaire provoque principalement des douleurs au talon, appelées tatalgies. Elles apparaissent majoritairement le matin au réveil. Elles s’estompent ensuite en moins d’une heure. Les douleurs peuvent aussi survenir suite à une activité physique intense. Elles sont aussi plus fréquentes après une station assise prolongée ou suite au port de charges lourdes.
L’un des symptômes principaux de la fasciite plantaire est une vive sensation de chaleur au talon. Vous pourriez également ressentir des pincements sur cette zone, comme une aiguille coincée sous votre pied. Les douleurs sont souvent plus fortes à la palpation. Sans traitement adapté, elles ont tendance à s’accentuer avec le temps.
Fasciite plantaire et épine calcanéenne : quelle différence ?
Il est fréquent de confondre ces deux pathologies. En effet, les symptômes et zones de douleurs sont similaires. Cela s’explique par le lien entre l’aponévrosite plantaire et l’épine calcanéenne. La première affection cause souvent l’apparition de la seconde. L’inflammation chronique du fascia plantaire entraîne le développement d’une excroissance osseuse protectrice. Elle se forme à l’endroit où la membrane fibreuse rejoint l’os du talon, le calcanéum.
Les personnes touchées par une fasciite plantaire présentent la moitié du temps une épine calcanéenne associée. Seule, cette proéminence osseuse n’est pas douloureuse. C’est l’inflammation de l’aponévrose plantaire qui provoque vos maux au talon. En traitant la cause première, vos symptômes devraient disparaître.
Aponévrosite plantaire : causes et facteurs de risque
Vous êtes davantage susceptible d’être touché.e par une fasciite plantaire si :
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vous avez les pieds plats ou creux
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vous pratiquez régulièrement des sports à risque sollicitant davantage votre voûte plantaire, comme la course à pied, le saut, la danse ou le tennis
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vous avez plus de 45 ans. Le fascia plantaire perd de sa souplesse avec l’âge, ce qui le rend plus fragile
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votre travail vous oblige au quotidien à rester debout de façon prolongée ou à porter des charges lourdes
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vous êtes enceinte ou subissez une surcharge pondérale. Les tensions musculaires à l’arrière de vos jambes peuvent se répercuter sur vos pieds
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vous souffrez de diabète ou d’une maladie inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde
Fasciite plantaire : des traitements complémentaires
L’aponévrosite plantaire nécessite une prise en charge globale. Cette pathologie se traite bien mais demande de la patience. Les symptômes diminuent souvent progressivement en quelques mois.
Parmi les mesures proposées par votre médecin ou podiatre pour venir à bout de la fasciite plantaire, on retrouve :
1 - Le port de semelles orthopédiques
Les orthèses plantaires viennent corriger un déséquilibre architectural si besoin. Elles permettent de favoriser un juste équilibre de la répartition du poids du corps. Associées à des chaussures médicales, elles protègent la voûte plantaire et absorbent les chocs sur les pieds. Une attelle nocturne peut également être recommandée en complément.
2 - Les massages, assouplissements et étirements
Des séances de kinésithérapie peuvent être prescrites par votre professionnel de santé. Ces exercices d’assouplissements et d’étirements se concentrent sur le complexe suro-achilléo-plantaire. Associés à des massages, ils soulagent vos douleurs. Vous pourriez également pratiquer ce type d'exercices chez vous en complément.
3 - La modification de votre rythme de vie
Un seul mot d’ordre : ralentir. Ces traitements ne peuvent être efficaces sans une diminution voire un arrêt des pratiques à risque. Ainsi, certains sports devront être stoppés le temps de la guérison. Une adaptation de vos activités quotidiennes au travail peut être également nécessaire.
Fasciite plantaire : quelques mesures de prévention
De façon générale, quelques précautions sont à prendre au quotidien afin d’éviter de développer une aponévrosite plantaire :
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pensez à bien vous échauffer avant tout exercice physique, notamment si vous pratiquez la course à pied
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tentez de maintenir un poids santé et de perdre du poids en cas de surcharge pondérale
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massez vos pieds régulièrement
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portez des chaussures confort de qualité et adaptées à chacune de vos activités : travail, sport, souliers d’intérieur… Changez-les régulièrement et ce dès qu’elles sont usées.
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